Et si on commençait le dev perso dès l'enfance ? 🌱

Il y a cette idée, dans notre société, que le développement personnel, la confiance en soi, et la gestion des émotions, c'est pour les adultes.
Une affaire de grandes personnes, quoi. Comme si on était supposé, un jour, atteindre un âge magique où toutes ces choses nous viendraient naturellement.
Et pourtant, on est nombreux à ne jamais le trouver, ce fameux âge.
À se traîner nos valises émotionnelles toute la vie. Des bagages pleins de peurs, de doutes, d’angoisses, de freins et de barrières... Bref, des trucs bien sympas qu’on aime trimballer partout avec nous.

Alors, pourquoi ne pas essayer d’alléger un peu tout ça dès le début ?

Pourquoi ne pas prendre les enfants comme ils sont, dès le départ, et leur donner quelques outils pour se comprendre, pour gérer ce qu'ils ressentent, et pour avancer sans avoir à trop souffrir du poids de leurs propres pensées ?

 

 

Les émotions : Ce bazar intérieur

Commençons par le commencement : les émotions. Alors, comment dire... Les émotions, c'est un vrai bordel. Oui, même pour un adulte, alors imaginez pour un enfant ! Un jour, on explose de joie parce qu’on a vu un papillon ; le lendemain, on pleure parce que notre château de sable s’est effondré. Et on fait ça tout seul, hein, dans notre petite tête. À la manière des grands explorateurs de l’âme. Sauf qu’on n’a ni carte, ni boussole, ni rien. Alors forcément, on fait un peu n'importe quoi.

Dans nos ateliers, on n'essaie pas de transformer les enfants en petits robots maîtrisant parfaitement leurs émotions. Non. On leur apprend juste que ce qu'ils ressentent, ce n'est pas une anomalie, ce n’est pas un défaut de fabrication. C’est juste… humain. On les aide à reconnaître la tempête quand elle arrive, à comprendre qu’elle passera, et qu’elle ne les détruira pas. C'est déjà beaucoup.

Le but, c'est de comprendre ses émotions, pour ne jamais en être prisonnier.

 

La confiance en soi : ce truc qu'on apprend pas vraiment l'école 

On parle beaucoup de cette chose invisible mais cruciale, et pourtant, personne ne sait vraiment où elle est censée se trouver. Il y a comme cette idée qu’on va la ramasser un jour par terre, au collège ou quelque part sur le chemin du lycée.
Ou qu’on va l’acheter dans un starter-pack avec notre premier emploi. Mais on va se le dire franchement : la confiance en soi, c'est fragile et instable, alors plus c'est posé au fond du cerveau depuis longtemps, mieux c'est.

Un enfant qui apprend dès ses premières années qu'il a de la valeur, qu’il n’a pas besoin de ressembler à son copain ou à sa copine pour être quelqu’un, ça change tout. Ça ne lui épargne pas les coups durs, mais ça lui donne un socle, un endroit où il peut revenir quand il doute. Et parfois, ce socle, c’est tout ce qu’il lui faudra pour tenir debout.

 

Tomber, se relever, c'est pas comme ça qu'on apprend ? 

La résilience, c’est un grand mot pour une petite idée : ça veut juste dire qu’on va tous tomber, mais qu’on a aussi tous la capacité de se relever.
Et ça, c'est pas quelque chose qu’on apprend en se prenant une claque à 30 ans. C’est quelque chose qu’on peut apprendre petit, dès qu’on commence à comprendre que le monde n’est pas forcément doux et moelleux comme on nous l’a raconté dans les histoires.

À l'école, quand on reçoit une mauvaise note, ou qu'on écoute pas assez en classe, c'est un échec. Et beaucoup de professeurs nous font comprendre que c'est un problème. C'est pas souvent qu'un prof dit "c'est bien, tombe, ça fait partie du processus, c'est comme ça qu'on apprend !". Et pourtant, c'est exactement comme ça que ça marche. Dans nos ateliers, on apprend aux enfants à voir l’échec autrement. Pas comme un jugement de valeur, mais comme une sorte d’aventure.

 

La vie ça monte et ça descend, comme un manège.

 

Oui, bon, parfois la vie ça fait mal, ça pique un peu. Mais ce n’est pas une raison pour tout arrêter. Se relever, c’est peut-être le geste le plus humain qui soit.
Et si on leur apprend ça maintenant, ils pourront s’en souvenir toute leur vie.
Un jour ils se verront peut-être refuser le job de leurs rêves, et au lieu d'abandonner les recherches d'emploi, peut-être qu'ils se diront "pas grave, ça fait partie du processus, je ferai mieux la prochaine fois, et je trouverai un job encore mieux". Leur réaction dépendra en grande partie de ce que vous leur avez appris quand ils étaient enfants. 

 

Et puis, ce petit miracle d’être juste… Soi.

Les enfants ont tendance à être naturellement eux-mêmes, sans trop de filtres, sans trop de bordel administratif autour. Et puis les adultes leurs apprennent qu'il faut parler comme ci, faire comme ça, dire ci, qu'il faut être comme ça. Quand je parle des adultes, je veux dire : la société dans laquelle nous vivons. 

Au fond, l’objectif, ce n’est pas d’en faire des champions de la méditation ou des experts en gestion de la colère. C'est pas le plus important. Ce qu’on veut, c’est que chaque enfant puisse se dire : “Je suis moi, et ça suffit”, ou "Je sais m'occuper de mon émotion". Qu’ils puissent grandir sans ce poids, sans cette idée qu’ils doivent être autre chose pour mériter leur place. Qu’ils puissent simplement exister, être qui ils sont, avec leurs forces, leurs faiblesses, leurs bizarreries. L'important c'est d'être à l'aise avec tout ça. 

Alors si, en sortant de nos ateliers, ils se sentent un peu plus en paix avec eux-mêmes, alors on aura bien fait notre travail. Parce qu’au fond, le développement personnel, ce n’est pas une affaire de performance. Ça ne devrait jamais être le cas, même pas pour les adultes. C’est une affaire de se donner le droit d’être heureux, exactement tel qu'on est.

 

Alors pourquoi ne pas commencer maintenant ? 

Vous voyez, tout ça, ce ne sont pas des compétences de "grands".
Ce sont des compétences humaines, des choses qu’on devrait tous apprendre à mesure qu’on grandit. Les enfants n’ont pas besoin d’attendre de devenir adultes pour comprendre tout ça. Ils n’ont pas besoin d’attendre de s’abîmer dans le stress, la peur de l’échec, ou l’anxiété. Ils peuvent commencer maintenant, en douceur, en apprenant simplement à être eux-mêmes et juste kiffer grandir bien à l'aise dans leurs baskets.

Alors, la prochaine fois qu’on vous dira que le développement personnel, c’est pour les adultes, repensez-y. Parce que si on peut alléger un peu leur voyage, si on peut leur offrir des outils pour comprendre ce bazar émotionnel, grandir en paix et devenir des adultes déjà épanouisPourquoi attendre ?


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